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Un coffret élégant, tout fait, des ustensiles en bois. Les produits fait à la main dans une technique traditionnelle, rarement employée de nos jours, de "creusage" avec de simples instruments.
Contenu de coffret: 3 pièces de cuillères de taille moyenne (28 x 3 x 6 cm) en bois d'aulne. Grâce à la minutie de son exécution et sa belle forme, cette cuiller peut non seulement être utilisée comme ustensile de cuisine, mais comme ornament
Cela fait des siècles que les ustensiles de cuisine en bois sont utilisées dans les ménages. Au fur et à mesure que l’industrie se développait, l’art de fabrication d’ustensiles de cuisine en bois disparaissait peu à peu. Très peu d'ateliers où sont confectionnés des ustensiles de cuisine (cuillers, louches, saladiers) en bois se sont conservés jusqu’à nos jours. L’un des plus connus est celui qui se trouve dans le village Zamczysk (dans l’est de la Pologne), d’où proviennent nos produits. Les cuillers, les louches, les passoires et les saladiers sont exécutés dans du bois de tilleul ou d’aulne, selon la technique traditionnelle, dite de creusage, c'est-à-dire d'extraction de la pulpe ligneuse à l'aide d' outils et du feu. Le creusage se fait toujours le long des cernes annuels. Il faut bien préparer le bois à cet effet. On abat les arbres en hiver, lorsque les froids interrompent le développement des champignons qui causent des maladies du bois. On les creuse le plus vite possible après l'abattage, lorsque le bois est relativement tendre et facile à traiter. Le bois est travaillé à l’aide de diverses hachettes.
Monsieur Mieczysław dirige un atelier de confection de cuillers dans le village de Zamczysk. Les gens l'appellent « un homme qui a une âme ». Dans ses mains, chaque morceau de bois devient une belle cuiller. Il est le dernier maître-confectionneur de cuillers qui se sert de l'ancienne technologie de fabrication de cuillers à la main avec de simples outils. Il invente lui-même une partie des modèles, les autres font référence aux formes traditionnelles. C'est un homme simple, très fasciné par l'art qu'il pratique. Il n'attache pas d'importance aux concours ni aux mentions honorables. Il raconte lui-même : « Un jour, un cousin m'a emprunté quelques modèles, et puis il paraît que j'ai obtenu la IIIe place dans quelque concours à Białystok... ».
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